Du 25 au 30 juin dernier, les températures se sont envolées dans le département, flirtant avec les 40°C par moment. Du côté des services de secours et d’incendie du Loiret, « on a enregistré 130 interventions de secours à personne alors qu’habituellement, c’est plutôt une centaine, estime le commandant Thomas Flamant. Ce n’était pas du tout comme la canicule de 2003. L’État et les collectivités en ont tiré des conséquences et il y a une bonne organisation et une vigilance. Il y a aussi eu beaucoup de recommandations de santé. »
Une information bien présente chez toutes les générations, mais qui n’a pas empêché quelques irréductibles de se croire intouchables. « On a vu des sportifs pratiquer leur activité pendant cette période, raconte le commandant Flamant. Pourtant, l’hyperthermie peut arriver sans prévenir… » Le SDIS 45 déplore aussi la recrudescence des actes de vandalisme des bouches d’incendie, « qui peuvent engendrer des inondations de parkings, d’infrastructures et causer des problèmes électriques. »
Les cellules d’aide ont bien fonctionné
Du côté des mairies comme celle d’Orléans, la cellule du CCAS a été activée pour contacter pendant la récente canicule les 1 273 personnes inscrites au registre communal « risques exceptionnels ». Celui-ci concerne les personnes de plus de 65 ans, les plus de 60 ans reconnues inaptes au travail ou adultes handicapés. Tout a été géré par le CCAS, appuyé par un prestataire et deux bénévoles de la réserve communale, en lien avec la Police Municipale.
Un brumisateur était également apporté à chaque bénéficiaire de portage de repas et un message vocal a été laissé à tous les bénéficiaires de téléassistance. Aucun appel n’a nécessité une intervention d’urgence : cela a plus été « un rôle de conseil, d’écoute et de soutien psychologique pour une vingtaine d’entre eux », indique-t-on en mairie. À noter, aussi, que plusieurs espaces climatisés ont été ouverts au public, comme la salle climatisée des résidences Lemesle et Romée, le Musée des Beaux-Arts (le musée était par ailleurs gratuit), ou le Frac Centre-Val de Loire.